X-trail de Courchevel - 10/07/2011 - 53km - D+4400m
53km, D+4400m, ça va être costaud !
On part le vendredi soir, on arrive à 2h du matin. Rando le samedi sur le parcours de la Courch'à pied, 17km et 800m de D+ pour nous mettre en jambe.
Soirée pâtes, couchés à 21h, mais on a discuté de la course jusqu'à 23h30. Pour se lever à 2h30 ... De longues discussions sur ma panique de courir toute seule. David qui essaie de me convaincre de le laisser faire son temps, et moi qui essaie de le convaincre de ne pas me laisser seule ! Parce que finalement je me rends compte que je cours surtout pour le côté convivial, être avec d'autres, avoir des souvenirs communs, partager un grand moment. Il ne change pas d'avis, donc je me retrouve avec la perspective de passer 12h seule dans la montagne. Et ça au dernier moment, ce qui ne fait qu'accentuer mon stress et me fait passer une mauvaise nut. Déjà qu'elle était courte ...
2h30, debout ! A peine 3h de sommeil. Déjà qu'on s'était couchés à 2h la veille, je ne suis pas dans les meilleures conditions. Mon gateau-sport et go. On arrive juste quelques minutes avant le départ. J'aperçois Alex, on va essayer de courir ensemble. Enfin un mec sympa qui accepte de courir avec moi !!!
4h, départ. Je trouve que ça part vite. Ca commence par une énorme montée, je m'accroche à Alex pour ne pas me retrouver seule. Il a de grandes jambes, j'ai du mal à suivre. Et j'ai déjà mal aux mollets ! David est derrière. Ca monte, ça monte. Puis ravito. Je ne remplis pas, j'ai à peine bu. Je suis en avance sur mes temps. Ca aussi ça me stresse. Ils ont avancé la barrière horaire à 11h. Déjà que 11h30 ça me parassait difficile, alors là je ne sais pas si je vais passer. Je squeeze donc le 1er ravito et je repars en descente. Alex ne tarde pas à me rattraper. Il fait jour déjà depuis quelque temps. Ensuite je ne me souviens plus trop, montées, descentes, montées, descentes ...
2ème ravito, 1/2h d'avance. Je ne m'arrête toujours pas et j'oublie Alex ! La honte, je m'en veux de ne pas lui avoir dit que je ne m'arrêtais pas. Je ne m'arrête pas, mais pour l'instant j'arrive à prendre 1 gel toutes les 2 heures et à boire ma poudre. Une partie plus plate, David me rattrape. On court ensemble peut-être 2h. Ca me fait plaisir. Mais je ne veux pas le retarder. Je ne sais pas trop s'il ralentit ou pas, mais on reste ensemble jusqu'au ravito. Je commence à avoir un sacré coup de pompe qui ne passera pas. Au bout de 6h, plus d'énergie, je n'avance plus dans les montées. On passe dans des pierriers, et même un névé, que je descends sur les fesses ! Alex nous double. Le ravito n'arrive pas, j'en ai marre, et j'ai envie d'eau pure. Enfin, on le voit mais on met longtemps à l'atteindre.
3ème ravito, je remplis mon camel et prend 1 gel. Rien ne me tente au ravito. Là, on est avec ceux du 30km, ça fait du monde. Il doit être 10h40, on passe la barrière horaire. Ouf ! On repart, et je dis à David de ne pas m'attendre. Au final, il termine 1h30 avant moi ! Montées, descentes, je n'avance plus. Et j'ai mal au ventre. A chaque pas, ça me brûle. On passe sur les crêtes, c'est magnifique. A un moment, je me retrouve toute seule, personne devant, personne derrière. J'aime pas ça ! J'ai vraiment mal au ventre. Pourtant les jambes ça va, c'est dommage. Puis on attaque la longue descente vers le lac de la Rosière. 1700m de D- sur quelques km. Et là, je marche, mon ventre me fait trop mal. Du coup je perds beaucoup de temps. Et qui me double ? Alex ! Je pensais qu'il était devant. Lui court encore.
4ème ravito, Alex est là, il m'attend et on va finir ensemble. Les 6 derniers km ensemble, c'est sympa. Pourtant je lui ai dit que je ne pouvais plus trop courir, mais il reste quand même avec moi. Ah, le plaisir de finir à deux ... Comme il a de grandes jambes, ça me fait avancer vite. Puis je vois David qui vient à ma rencontre, il a dû faire 1km à l'envers, trop sympa. Puis vers la fin on décide de recourir, pour faire style on court jusqu'au bout. Et on termine ensemble, avec Alex. En 10h57.
Au final, je suis déçue d'avoir autant marché à la fin. Et de ne pas savoir gérer mon alimentation. Ce n'est pas de très bonne augure pour la CCC ...
On part le vendredi soir, on arrive à 2h du matin. Rando le samedi sur le parcours de la Courch'à pied, 17km et 800m de D+ pour nous mettre en jambe.
Soirée pâtes, couchés à 21h, mais on a discuté de la course jusqu'à 23h30. Pour se lever à 2h30 ... De longues discussions sur ma panique de courir toute seule. David qui essaie de me convaincre de le laisser faire son temps, et moi qui essaie de le convaincre de ne pas me laisser seule ! Parce que finalement je me rends compte que je cours surtout pour le côté convivial, être avec d'autres, avoir des souvenirs communs, partager un grand moment. Il ne change pas d'avis, donc je me retrouve avec la perspective de passer 12h seule dans la montagne. Et ça au dernier moment, ce qui ne fait qu'accentuer mon stress et me fait passer une mauvaise nut. Déjà qu'elle était courte ...
2h30, debout ! A peine 3h de sommeil. Déjà qu'on s'était couchés à 2h la veille, je ne suis pas dans les meilleures conditions. Mon gateau-sport et go. On arrive juste quelques minutes avant le départ. J'aperçois Alex, on va essayer de courir ensemble. Enfin un mec sympa qui accepte de courir avec moi !!!
4h, départ. Je trouve que ça part vite. Ca commence par une énorme montée, je m'accroche à Alex pour ne pas me retrouver seule. Il a de grandes jambes, j'ai du mal à suivre. Et j'ai déjà mal aux mollets ! David est derrière. Ca monte, ça monte. Puis ravito. Je ne remplis pas, j'ai à peine bu. Je suis en avance sur mes temps. Ca aussi ça me stresse. Ils ont avancé la barrière horaire à 11h. Déjà que 11h30 ça me parassait difficile, alors là je ne sais pas si je vais passer. Je squeeze donc le 1er ravito et je repars en descente. Alex ne tarde pas à me rattraper. Il fait jour déjà depuis quelque temps. Ensuite je ne me souviens plus trop, montées, descentes, montées, descentes ...
2ème ravito, 1/2h d'avance. Je ne m'arrête toujours pas et j'oublie Alex ! La honte, je m'en veux de ne pas lui avoir dit que je ne m'arrêtais pas. Je ne m'arrête pas, mais pour l'instant j'arrive à prendre 1 gel toutes les 2 heures et à boire ma poudre. Une partie plus plate, David me rattrape. On court ensemble peut-être 2h. Ca me fait plaisir. Mais je ne veux pas le retarder. Je ne sais pas trop s'il ralentit ou pas, mais on reste ensemble jusqu'au ravito. Je commence à avoir un sacré coup de pompe qui ne passera pas. Au bout de 6h, plus d'énergie, je n'avance plus dans les montées. On passe dans des pierriers, et même un névé, que je descends sur les fesses ! Alex nous double. Le ravito n'arrive pas, j'en ai marre, et j'ai envie d'eau pure. Enfin, on le voit mais on met longtemps à l'atteindre.
3ème ravito, je remplis mon camel et prend 1 gel. Rien ne me tente au ravito. Là, on est avec ceux du 30km, ça fait du monde. Il doit être 10h40, on passe la barrière horaire. Ouf ! On repart, et je dis à David de ne pas m'attendre. Au final, il termine 1h30 avant moi ! Montées, descentes, je n'avance plus. Et j'ai mal au ventre. A chaque pas, ça me brûle. On passe sur les crêtes, c'est magnifique. A un moment, je me retrouve toute seule, personne devant, personne derrière. J'aime pas ça ! J'ai vraiment mal au ventre. Pourtant les jambes ça va, c'est dommage. Puis on attaque la longue descente vers le lac de la Rosière. 1700m de D- sur quelques km. Et là, je marche, mon ventre me fait trop mal. Du coup je perds beaucoup de temps. Et qui me double ? Alex ! Je pensais qu'il était devant. Lui court encore.
Au final, je suis déçue d'avoir autant marché à la fin. Et de ne pas savoir gérer mon alimentation. Ce n'est pas de très bonne augure pour la CCC ...
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